YALTA CLUB “Hybris“ (Yotanka)
Le fil d’Ariane était limpide sur le précédent maxi évoquant Midas : finie l’ironie bariolée, l’engagement citoyen s’assume désormais dès l’entrée.
Une volonté, certes influencée par certains musiciens (fondateur du Vegan Pop festival ou membre de SOS Méditerranée), mais également l’aveu d’une actualité moribonde et de la nécessité d’une prise de conscience à professer…
Pour son second album, c’est Icare (“Stars“ évoque sa quête d’émotions avant la chute) qui vient enfoncer le clou aux côtés de récits sur les attentats (“LOVE“) et les réfugiés (“Exile“). Ou comment les mythes rappellent la triste répétition de l’Histoire... Avec ceci de commun au répertoire : la « démesure », évoquée par le nom de l’album. Soit, une société incapable de détecter en elle les raisons et solutions pour inverser sa déchéance.
Si l’on perd l’aspect bricolo-rigolo bienvenu des débuts, c’est à travers leurs arrangements ethnos et en invitant aux sursauts que ces Cassandre pop gagnent en universalité...
Bravo.
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