Hip-hop family tree – vol. 2 (Ed Piskor)
Après un premier tome situé dans les années 70, l’incroyable saga en bande dessinée sur la naissance et l’explosion du courant musical new yorkais concentre son récit de 81 à 83.
Avec, toujours, une même érudition documentée, vintage et touffue, sans être plombée. Plus bavarde aussi, mais la période s’y prête : le hip-hop quitte alors peu à peu les terrains de jeu et les halles d’immeubles pour envahir Manhattan. L’industrie s’organise et les fringues se font aussi clinquantes que les stratégies sont agressives. Il faut avouer que le rock tient déjà le pavé et que les jeunes groupes doivent jouer des coudes.
Jusqu’à ce que la réalité sociale se mêlent à l’expression artistique. Run-DMC, NWA, Public Enemy, Ice-T… Tous se servent du hip-hop comme d’un porte-voix. Et ce sont leur statut de fils d’immigrés, d’(ex-)voyous ou d’enfance passée dans les bas-quartiers qui vont être partie intégrante d’un art qui ne demande qu’à se démocratiser.
> 1er tome
(Éd. Papa Guédé)