NORMES AUDITIVES : « Nous n’avons jamais été consulté ! » (Vieilles Charrues)
VIEILLES CHARRUES (Jérôme Tréhorel)
18-21 juillet – Carhaix
« Il n’y a pas besoin de décret pour être responsable... Bien avant son application, nous avons toujours organisé des zones de repos auditif, des médiations avec les riverains ou encore distribué des casques (sous caution) aux enfants et des bouchons d’oreilles… Il faut bien comprendre que ce n’est pas une contrainte : le confort du festivalier est évidemment un levier important pour créer de la fidélité.
Quand bien même, il est impossible de faire appliquer une même mesure à l’ensemble des festivals : le son circule différemment selon le système choisi, la taille du site, la fréquentation… Or, tout comme sur le sujet des brigades mobiles et alors que nous sommes le plus grand festival de France de musiques actuelles, nous n’avons jamais été consulté !
Via le sénateur de Morlaix, nous avons donc alerté le gouvernement sur l’incapacité à collecter une mesure constante, les inégalités de traitement selon les territoires et les coûts qu’entraînent ce type de modifications… Et en parallèle, nous tentons aussi d’intervenir via le Prodiss [syndicat national du spectacle musical et de variété].
Cela ne nous empêche évidemment pas de nous mettre en conformité et de laisser inchangé depuis des années le prix du billet d’entrée… Mais on frôle tout de même la répression, tout en faisant (encore) payer le contribuable. »