Publié par Longueur d'Ondes

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Après 300 concerts en compagnie des habitués du tarmac (Mickey 3D, Dionysos, Hurlements d’Léo, Babylon Circus), le quintet ardéchois revient avec un second album. L’amour, les strasses, la religion ou la société… Tout est digéré à la moulinette à la manière d’un diptyque. Pile : un sourire carnassier et hypocrite. Face : la révolte.

La batterie glam-rock virevolte en punk dès que l’on lui tourne le dos. Le chant taquin, cynique et omniscient profite lui aussi de la brèche pour exposer ses viscères. Et lorsque s’inséminent les sons électro âcres et obsédants, l’ensemble s’apparente à un Dantec sous acide officiant pour No One Is Innocent. Le combo temporise entre susurrements et diction robotisée pour mieux prendre à revers. La fin ? L’auditeur la connait : hurlements saturés, sons distordus et rock industriel proche de l’épilepsie. Qu’on se le dise, Le Baratin de la Joie joue vite, fort, tape là où il faut... Et en français, off course.

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