« The Bitter Lessons of Attica »
Si le nom du groupe évoque la révolte des prisonniers noirs qui avait attiré l’attention sur l’état des prisons américaines et le racisme des gardiens dans les 60’s, l’événement avait déjà inspiré d’autres songwriters : John Lennon, Tom Paxton et même les Rage Against The Machine. Attica est donc une référence autant prestigieuse qu’elle peut être lourde à porter. Le résultat ? Un rock belge, limpide et discret, moins militant et corrosif qu’il ne laissait l’imaginer. Bien au contraire.
Le style se rapproche davantage d’un style US plutôt propre que de la production nationale belge et les excentricités de leurs compatriotes Ghinzu. Ici, presque crooner, le chanteur entonne quelques ballades dans la pure tradition du genre. La guitare est blues ou gentiment saturée, tandis que la lourde batterie se contente d’appuyer le tempo. Assurément, il y a un peu de Nick Drave derrière ce rock accessible et cette voix mise en avant. Et c’est tant mieux.
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