Publié par Longueur d'Ondes


Aurélien Makosso-Akendengué ne fait pas les choses à moitié. Le chanteur et réalisateur franco-gabonais s’offre 21 pistes dont une magnifique ouverture instrumentale.

Et ce qui frappe en premier lieu, c’est la voix toute particulière de l’artiste, évoquant de temps à autre Jay Jay Johanson. Un chant mis en avant grâce au minimaliste des arrangements, posé là sur un simple piano, tant l’artiste fait preuve d’assurance.

En 2004, Jann avait déjà fait parlé de lui en interprétant un texte sur l’écrivain Robert Brasillach, supposé homosexuel, antisémite et partisan de la collaboration.
Le chanteur sait même interrompre sa musique pour mieux prendre à revers, soulignant un propos qui bascule parfois vers une catharsis systématique et une mise en avant de l’égo.

Quoi qu’il en soit les textes se nourrissent des états d’âmes et des interrogations, livrant un exercice qui pourrait paraître répétitif, mais d’une indéniable sincérité.

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