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Plus accessible que ses trois prédécesseurs, l’ancien duo belge a convoqué pour l’occasion Sacha Toorop (Dominique A, Yann Tiersen).

La voix de sa chanteuse est toujours aussi vaporeuse, expressive et envoûtante, non loin d’une An Pierlé, d’une PJ Harvey (dont ils ont réalisé les 1ères parties) ou d’une Shivaree. C’est dire si l’ambiance se prête à l’esthétisme cinématographique. Un bon point face à l’invasion hexagonale « The Dø » qui peine parfois - à l’inverse - à faire varier les registres.

Ici, les délicates mélodies donnent à l’ensemble un aspect hypnotique, porté par des guitares aériennes et quelques expérimentations rétro-électro. Pour autant, l’impression de velouté n’est jamais réprimée au profit d’un univers exclusivement aseptisé. Bien au contraire.

Certains riffs - plus électriques -, les influences blues latentes et le groove des rythmiques savent judicieusement imposer une dimension humaine aux morceaux. Great !

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