Publié par FJM Publications


Suite du dossier sur l'Atlantide


Hypothèses
Plusieurs équipes se sont lancées à la recherche de cet illustre 6ème continent, notamment par des explorations sous-marines. Certaines ont amené à la découverte de quelques ruines englouties. Rien n’a suggéré leur appartenance à une civilisation connue du bassin méditerranéen. Certains, comme le Commandant Cousteau, suite aux travaux de l'archéologue grec Galanopoulos, ont identifié l'Atlantide comme étant la civilisation crétoise détruite à la suite de l'éruption de Thêra (Santorin) vers 1500 avant J-C. De nombreux détails sur la culture Atlante décrite par Platon font en effet penser à la civilisation minoenne.

La possible avance technique des Hittites dans certains domaines comme la métallurgie (ils fondaient et exportaient le fer), la connaissance de la roue, l'observation des foudres et l'importance de Teshub le Dieu de l'orage, peuvent faire supposer que les populations du pourtour de la mer Noire, et particulièrement d'Anatolie, avaient une quelconque maîtrise de ce que nous appelons aujourd'hui l'électricité.

On peut penser que nombre de ces connaissances communes à tous ces peuples qu'étaient les Hittites, les Cimmériens, les Colchidiens, les Phéniciens, les Perses, les Troyens, les Minoens et Philistins aient pu ne faire qu'un du temps de l'apogée de l'empire Atlante. L’empire se serait écroulé et divisé lors de l'effondrement du barrage naturel du Bosphore, situé sur la faille tectonique Aso-Européenne, du à un séisme, une éruption volcanique et la chute d'un chapelet de météorites. Le souvenir de ce drame est rapporté par "L'épopée de Gilgamesh", plus vieille évocation du Déluge présente dans l'Ancien Testament et par d’autres civilisations.

Métal inconnu : l'orichalque
Reste la curieuse histoire de l’orichalque, métal inconnu qui avait fait la richesse des légendaires Atlantes comme l’étain fit celle des Phéniciens. Peut-être s’agissait-il de cuivre ou bronze qui nécessitait de l’étain ? Certains ont parlé de l’aluminium, qui ne fut découvert qu’au XIXe siècle de l'ère chrétienne. Peut-être le procédé de fabrication avait-il été trouvé, puis perdu par la suite, pour n’être redécouvert que des millénaires plus tard ? L'absence de cet alliage parmi les vestiges archéologiques peut s'expliquer par le fait que celui-ci est fortement oxydable et plus facilement recyclable que facile à produire. L'hypothèse reste cependant fragile: la maîtrise de l'électricité est indispensable à la production de cet alliage, même si certaines conjectures prétendraient que certaines pyramides aient pu aussi avoir la fonction de condensateur.

Une curieuse légende existe au sujet d’un métal inconnu dont le dernier détenteur du secret de fabrication fut assassiné sur ordre de l’empereur romain Néron, craignant que l’or et les métaux en cours ne s’en trouvent dévalués et son pouvoir concurrencé. Les lieux dans lesquels on trouvait en abondance dans l'Antiquité les minerais de cuivre, d'argent et d'étain étaient le sud-ouest de la Sardaigne, près du mont Sirai (au pied duquel se trouve un site Phénicien), le sud de l'Espagne en amont du Guadalquivir et les îles Sorlingues (îles Britanniques) et l'actuelle Grande-Bretagne.




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