Du Miel Béton dans le « 9-3 » : l’happy culture
Jusqu’au 23 novembre, la Biennale d’Art Contemporain « Art Grandeur Nature 2008 - Zones Urbaines Partagées » accueille des artistes qui s’interrogent sur l’évolution du territoire de la Seine-Saint-Denis, et notamment le lien qu’il entretient avec l’individu. Parmi eux : le « graphiculteur » Olivier Darné.
Depuis quelques années, l’artiste développe ses recherches autour de la « pollinisation de la ville » : le Rucher Expérimental sur le toit de la Mairie de Saint-Denis, les Butineurs Urbains sur les trottoirs de Paris et d’Aubervilliers ou bien encore la ruche Bee-box suspendue dans le quartier de Stalingrad à Paris et depuis juin au Forum du Blanc-Mesnil dans le cadre de la résidence départementale.
Car, hormis la comparaison élaborée dans Les Fourmis de Bernard Werber, qui mieux d’autre que l’abeille pour symboliser l’interaction entre l’individu et la société ? L’insecte s’organise en colonies grâce à une intelligence collective, subdivisant le travail par l’intermédiaire de castes. Olivier Darné interroge ainsi le visiteur sur notre productivité en explorant le tissu urbain pour en révéler les richesses. Le miel apparaît alors comme une malicieuse métaphore de notre or, entre monde sauvage originel et réalité urbaine.
Déjà initiateur de courses d’abeilles ou de siestes sous les ruches, l’artiste a conçu deux installations au Blanc-mesnil : Les Chambres Fortes. Un pavillon recueille et amplifie tout d’abord le bourdonnement incessant des ouvrières affairées à leur labeur à la Cité Pierre-Sémard. Un ballet indéfectible dont la production est visible dans un coffre-fort, sur place ou au Forum, et sous forme de pots étiquetés.
Bien plus qu’une réflexion sur notre nécessité de travailler, c’est également l’occasion, en pleine grisaille hivernale, de ne plus avoir le bourdon et de s’offrir ainsi une seconde lune de miel.
LIEN
> Le parti poétique
> Biennale
Depuis quelques années, l’artiste développe ses recherches autour de la « pollinisation de la ville » : le Rucher Expérimental sur le toit de la Mairie de Saint-Denis, les Butineurs Urbains sur les trottoirs de Paris et d’Aubervilliers ou bien encore la ruche Bee-box suspendue dans le quartier de Stalingrad à Paris et depuis juin au Forum du Blanc-Mesnil dans le cadre de la résidence départementale.
Car, hormis la comparaison élaborée dans Les Fourmis de Bernard Werber, qui mieux d’autre que l’abeille pour symboliser l’interaction entre l’individu et la société ? L’insecte s’organise en colonies grâce à une intelligence collective, subdivisant le travail par l’intermédiaire de castes. Olivier Darné interroge ainsi le visiteur sur notre productivité en explorant le tissu urbain pour en révéler les richesses. Le miel apparaît alors comme une malicieuse métaphore de notre or, entre monde sauvage originel et réalité urbaine.
Déjà initiateur de courses d’abeilles ou de siestes sous les ruches, l’artiste a conçu deux installations au Blanc-mesnil : Les Chambres Fortes. Un pavillon recueille et amplifie tout d’abord le bourdonnement incessant des ouvrières affairées à leur labeur à la Cité Pierre-Sémard. Un ballet indéfectible dont la production est visible dans un coffre-fort, sur place ou au Forum, et sous forme de pots étiquetés.
Bien plus qu’une réflexion sur notre nécessité de travailler, c’est également l’occasion, en pleine grisaille hivernale, de ne plus avoir le bourdon et de s’offrir ainsi une seconde lune de miel.
LIEN
> Le parti poétique
> Biennale