Loïck Royant, nouveau directeur des Vieilles Charrues
Mon premier est un monarque. Mon deuxième se compose de 12 mois. Mon tout est le nom du nouveau directeur des Vieilles Charrues. Veste noire carrée et lunettes du même acabit, plutôt Beigbeder que Nana Mouskouri. Interview.
Comment doit-on t'appeler désormais ?
J'ai horreur que l'on m'appelle monsieur le directeur ! Quand ça arrive, j'ai envie de donner à embrasser ma bague avec le triskell... (Rires)
Etre directeur, en quoi ça change le quotidien ? Ardoise au bar, groupies en furie ?
Je dois donner l'exemple... Notamment en payant mes bières ! Mais ce qui change au fond, c'est surtout que beaucoup de gens me fixent des yeux ! Mais je ne regrette rien de mon passif de simple bénévole.
Justement, qu'est-ce qui est le plus breton chez toi ?
Ma bague ! (Rires) Plus sérieusement, mon caractère... Je suis têtu et je ne lâche jamais rien.
Troadec l'agriculteur (Ndla : l'un des fondateurs) Vs Royant le jeune cadre dynamique, il y a un fossé...
C'est un même arbre qui a grandit différemment, mais qui a les mêmes racines. Mon père vient du même village : Plévin. J'en suis très fier.
Comme du temps de "l'esprit Canal", 6 ans de bénévolat ici, ça a dû jouer dans ta nomination, non ?
Oui, c'est vrai. J'étais joueur dans une équipe et le poste d'entraîneur s'est libéré. Ce qui est le plus difficile, c'est d'entreprendre le festival du côté gestionnaire, en mettant de côté ses affinités avec certains intervenants.
En quoi ton parcours t'a aidé à ta nouvelle fonction ?
3 ans à l'hébergement des Vieilles Charrues, puis 3 ans au transport, ça permet de comprendre toutes les problématiques liées au bien-être de l'artiste. Il me manquait juste la partie nourriture... Et puis, tous ces pôles avaient pour thème central la sécurité. D'où mon priorité cette année.
L'artiste dont tu rêves sur la scène Glenmor ?
Radiohead. Définitivement.
Et, thème de cette édition, ton extraterrestre préféré ?
Les personnages de Dragon Ball ! D'ailleurs, si les gens ont l'oeil, ils se rendront compte que je porte en ce moment-même le bandeau du dessin-animé à mon poignet...