Oshen « Je ne suis pas celle » (V2)
Révélée au festival des Bars en Trans en 2005, la belle cultive l’ambiguïté en sortant du carcan de la chanson française. Océane à la ville, Oshen sur scène. Paris, sa ville de naissance et Marseille, celle de son cœur. Une coupe à la garçonne et une sensualité des plus féminines. Oshen développe une palette de couleurs rafraîchissantes. Le ton y est personnel, à la fois doux et piquant. Ici et là, on chante la vie avec grâce et simplicité, ses subtilités et ses moments volés.
Et que ce soit pour parler de l’amour ou de la chair, les mots crus ne sont pas épargnés, mais s’imposent comme une attitude assumée. Une douce insolence de peste délicieuse... Ils sont d’ailleurs nombreux à avoir été séduis comme les Bumcello qui lui offrent une musique épurée et ample, ou sa copine Anaïs, présente pour un magnifique versus à l’image de ce second album entre étreintes et élégance. Une réussite, en guise d’ode aux points de suspensions.
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