Publié par Longueur d'Ondes


Emprunter son homophone (un même son revêtant plusieurs sens) à un révolutionnaire français – Mirabeau, donc -, premier symbole de l’éloquence parlementaire de l’Histoire hexagonal, c’est plutôt gonflé ! 


Une impression qui s’intensifie à la lecture du titre de l’album, pouvant sonner poésie infantile gravée sur une trousse de lycée... Fort heureusement, l’équipée s’inscrit plutôt dans une tradition frenchy : l’intello engagé, citant Kafka et conspuant les tours d’ivoire.

Car loin des protest songs US (Bob Dylan, Neil Young, Ratm) Mirabo préfère l’option aride aux habituelles barricades rock. La guitare se fait acide, abrasive, sans jamais avoir recours à l’emballement rythmique, comme un cavalier tenant fermement sa monture.

Ici, on rase gratis et on festoie sur un brasier fumant, plutôt que d’envoyer des brûlots au néant. Une jolie confirmation, après leur première missive – le maxi « Première Emission » - sortie en octobre 2010. 

 

> Page MySpace


 

 

Commenter cet article