Publié par Longueur d'Ondes


Nappes de synthétiseur et rythmiques tout aussi synthétiques, importance du look (une rousse à frange au regard glacé), voix spacieuse et gracile… Le retour des années 80 continue ici à prouver toute son ambivalence.

Owlle_France.jpgCôté pile : des tubes calibrés dancefloor avec lasers et fumigènes de fin de soirée. Côté face : un manque d’accros ou d‘accidents pour une électro-pop délicieusement contemplative/dansante, plutôt que chargée en cassures de tempo émotives. Les fans de cohérence apprécieront.

L’ensemble est linéaire, sans être anesthésié. Idéal pour la transe des corps. Surtout, et épicentre du style : la dimension iconique (mode, vidéo, danse) n’est pas en reste. Quoi de plus normal pour cette diplômée d’une école de scénographique, exilée à Paris, et dont la dimension hybride doit autant à Brian Eno, Madonna, Florence And The Machine ou Bat For Lashes.

Et c’est sans aucun doute ce qui en explique ce grand écart entre louanges des réseaux sociaux et sollicitions de la scène indie. 



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