Pegase (Futur Records)
Nantes, de l’électro-pop... L’actualité joue les bègues !
Sauf que ce projet cache un pré-trentenaire ayant eu les honneurs du pointilleux festival Pitchfork. Quoi de plus normal pour un transfuge du groupe Minitel rose (2 albums en 2008 et 2010) ? Mêmes ingrédients... Derrière la figure mythologique, cache-sexe/prétexte à un revival 80’s, se cache par contre un seul cavalier.
Un seul ? Pensez davantage à l’écurie The Divine Comedy que celle Gorillaz, avec sur scène 4 autres cavaleiros plutôt que des guests... Ambiance outre-Manche.
Après donc le maxi « Dreaming Legend » en 2012, Raphaël d’Hervez se remet en selle en mode « selfie » : enregistrements, mixage, pochette… Pour autant, si l’ambition est solitaire, l’écriture fuit les lignes gonzo pour enrichir une mélancolie marquée par les réverbérations et les synthétiseurs. Voire quelques pas de danse.
L’ensemble s’écoute d’un seul tenant, prenant parfois la pause avec verbes-compléments. Comme la plausible bande originale de nos nuits.
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