Publié par Longueur d'Ondes


Le Suisse, ex-chanteur du groupe cold-wave Grauzone, est enfin de retour avec un onzième album dans la presse ne tarit d’éloges.


Cow-boy solitaire, Eicher s’est pourtant entouré d’une joyeuse bande : Cocoon ou Miossec pour les textes (ce dernier signe un magnifique « Disparaître »), Calexico aux instruments ou encore l’écrivain Philippe Djian à la voix… Beau casting pour un disque aussi sensible et fragile. Doux. Peu calibré pour la radio. Comme une histoire au charme discret qui recommence éternellement et trouve d’autres formes d’expression à chaque nouvel album (le 11e, en l’occurrence).

Les titres sont courts, simples, visités par le jazz, le folk, la pop country ou le rock. Epurés. Le temps n’est plus au clinquant et au positivisme forcené : ici, la discrétion et la modestie triomphe. Prouve que le peu fait un tout et que les démonstrations de force sont inutiles pour faire naître l’émotion.

Tant mieux ! Si cette envolée est douce et sobre, elle n’est pour autant pas près de retomber.




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