Publié par Programme Vieilles Charrues



TIGA

tiga.jpgDj et producteur de Montréal, le môsieur a réussi le tour de force d’importer, d’imposer et de populariser l’acid house et l’électro-punk au Canada. Un fait d’armes qui fait de lui l’un des piliers du style, multipliant les remixes (Peaches, Scissor Sisters, Public Enemy, Nine Inch Nails…) et les malines actions de propagande du genre : création du club Sona, de sa propre boutique de disques (DNA Records) et du label Turbo Recordings.

Issu des raves parties (il participe au premier événement québécois en 1993) et fan du mouvement glam / new wave des eigthies, il devient rapidement ami avec Soulwax et 2 Many DJ’s.

Mais sa canonisation viendra finalement du gouvernement canadien qui, l‘adoubant, lui témoignera sa reconnaissance pour son influence au sein de la sphère clubbing. > Site web

 

MISTEUR VALAIRE

Misteur-Valaire.jpgEncore un des favoris des programmateurs ! Misteur Valaire, c’est en réalité cinq musiciens électro-jazz. Cinq Québecois de 22 ans, originaires de Sherbrooke. Leur passe-temps ? Piller les vinyles entre deux poutines. De quoi faire d’eux des cousins de Rubin Steiner, entre sons déroutants et beats sous caféine. Assez pour pratiquer les saute-moutons barrés.

Mais Misteur Valaire, c’est avant tout un impressionnant groupe de scène. Une machine pop, fantasque et cuivrée, à base de costumes et de vidéos bigarrées. Pas étonnant que le dernier Gamq (Gala de l'Alternative Musicale du Québec) les récompense du titre de « Meilleure live 2010 ».

Le groupe a d’ ailleurs tellement fait sauter le public de Tadoussac (Québec), que celui-ci serait passé un soir à travers le plancher du légendaire Café du Fjord… Ostie ! > Site web

 

NASSER

Nasser.jpegUn show épais, massif, puissant. Compact. Voilà ce qui faut retenir de ce trio marseillais qui pratique l’électro à haut volume. De l’uppercut viril dans la mâchoire du rock et des béquilles dans les genoux pour les amoureux des ambiances sucrés. Car ici, on tape directement avant de causer. L’essentiel, toujours. Et pas de quartier.

Les basses sont grasses et les boucles jouent les grands incendiaires. Les virages sont raides, avec quelques dérapages acides qui viennent vous saisir sans prévenir. Ça sent la sueur, ouais. Ça sent la nuit.

En prime : le groupe soigne ses vidéos en live, comme une carte de visite cinglante et sanglante laissée sur le lieu du crime. Pas étonnant qu’ils illustrent une récente campagne de pub pour une (très) célèbre marque de chaussures. Après le set, regardez vos pieds… > Site web

 

MONDKOPF

Mondkopf.jpgC’est un p’tit Frenchy – Paul Régimbaud – qui monte, qui monte. De ces petits malins qui vous promettent la lune, en étiquetant leur musique d’« électro spatiale », comme un scientifique donnerait un nom amical à ses expérimentations.

Oui, mais voilà, le p’tit est un prodige. De ceux qui traînent parfois leurs guêtres dans d’autres univers que le leurs, des étoiles plus les yeux. De ceux qui provoquent la grande évasion, alternant candeur et cendres, ferveur et déflagrations. Excusez du peu.

Ici et là, on croise ainsi en toile de fond les ovnis Warp, Brian Eno, Alphex Twin ou Plaid. Une écriture libre, minimale. Plutôt nerf que muscle. Aussi glaçante et naïve, qu’exubérante et primale. Une électronica rêveuse qui sait se perdre dans les songes éthérés, pour se réveiller dans des atmosphères torturées, agitées. > Site web

 

ELWOOD

Elwood.pngEclectique. Pas seulement dans le sens quantitatif que le mot laisserait supposer, mais bien dans l’idée que chaque proposition est bonne. Cohérente, une fois inscrite dans son ensemble. Et complémentaire, avant tout.

C’est en tout cas le défi que s’est lancé ce dj rennais tout au long de son parcours. Soul, reggae, funk, afrobeat… Collectors, nouveautés, remixes… Tous les enchaînements sont permis, autorisés. Voire entretenus, sollicités. Pourvu que la black music, et peu importe son genre, soit étiquetée « 100 % groove ».

Pas étonnant, vu le parcours du bonhomme : le sound rennais Dancehall Echo, le duo The Cleaners, la Groovewize Station sur Radio Campus Rennes, puis les soirées "Wash Yo' Funk" au Café Laverie (Rennes) depuis 2006.

« Last night, a dj saved my life. » Et vous ? > Site web

THE BLOODY BEETROOTS

the-bloody-beetroots.jpgQui mieux que ces Ritals électro, découverts par Alex Gopher et Etienne de Crécy, pour fermer la marche de samedi ? Mais plus qu’un groupe, The Bloody Beetroots s’apparente davantage à une plaque tournante. Car, en dehors de Bob Rifo et du dj Tommy Tea, maîtres de cérémonie masqués et hallucinés, le batteur est régulièrement remplacé par un invité (Tommy Lee, etc.).

Résultat : deux catcheurs artisans d’une électro-punk hachée menue par des basses monstrueuses et progressives. Deux fous transalpins qui pilonnent le charleston et multiplient les remixes assassins (Rinôcérose, Naïve New Beaters, Chemical Brothers, Vitalic, Metallica…). Et des beats barbares aux infrabasses et synthés coriaces. On ne fait pas dans la dentelle.

A ceux qui ont mis le disco au bucher, sachez qu’ici il y a de quoi embraser la fin de soirée.  > Site web
 

 

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