Publié par Longueur d'Ondes

On a beau y réfléchir, on comprend difficilement pourquoi La Mess ne fait pas plus de bruit…

Non pas que les diagrammes de mesures n’aient à se plaindre : au contraire ! Sa musique est faite de breaks et de pics d’intensité, de rythmes à l’humeur changeante. Mieux : jamais la production ne s’affale dans l’homogénéité ou une facilité excessive… Ici, on est plutôt montagnes russes qu’allers-retours. Et aux crêtes froides des beats synthétiques, on préfère opposer des cris ponctuels ou un chant soul pour faire jaillir la couleur (souvent métallisée).

Rien à dire non plus côté clips avec un univers urbain, léché, apatride et saturé de symboliques. “These Days“ mélangeait ainsi érotisme, accouchement et tentation originelle. “Love Is Everywhere (L.I.E. part 2)“ évoquait, lui, la religion, la tribalité et l’enfance via un ballet contemporain... Par-fait.

Devant cette injustice, reposons donc la question : depuis sa sortie en avril, pourquoi cet album brillant ne fait-il pas plus de bruit ?
À vous.


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