Cannibal Elvis « The end of poison » (Autoproduit)
Une chose est sûre, ils ont le look et le nom. Et quel nom ! Formé en 98 en Allemagne, le groupe d'Evreux puise ses références de façon évidente chez une certaine PJ Harvey. Certainement une des réminiscences de leur crochet à Oxford. Un bienfait pour nos habitudes hexagonales.Le son est lourd et simple, gras et grésillant, comme un affront aux productions actuelles. La voix anglaise se fait plaintive quand elle ne cogne pas contre les murs. L’énergie est brute et instinctive. Un blues-rock des bas-fonds, honnête et efficace, qui mérite cependant de se démarquer de ses influences.
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