Bars en Trans 2005 : échos des concerts
Vendredi : L’empire des sens
Les Bars en Trans sont un vaste champ de bataille, mélangeant les attaques sournoises de formations encore inconnues et les assauts frontaux de combos déjà révélés. A la nuit tombée, Hyperclean sort des rangs, harangue la foule et se lance dans une chevauchée rock au goût survolté de mutinerie. Décadence, rébellion et irrévérence ont vite fait d'enflammer les lieux de façon indélébile. Un peu plus loin, Loo & Placido enfoncent le clou en revisitant l'art de la guerre musicale. Faisant fi des convenances, la troupe taillade les grands noms, échangeant samples de musiques et de chants pour tromper l'ennemi. De son côté, Vale Poher tente en solo une infiltration discrète avec pour armes la sincérité et un style des plus dépouillé, mais efficace. La première vague se conclue sur l'urgence des Bandini, dont personne ne se méfiait, et qui a su rapidement renforcer le moral des troupes. A la fin du round, l'assistance reste abasourdie et réclame une ration supplémentaire.
Belliqueux dans ses paroles, Tue-Loup affûte ses riffs et prépare l'assaut final pour les renforts. La rage est contenue et le propos est plus corrosif qu'il n'y paraît. Madame de C*** et Diving with Andy profitent de la confusion pour donner un côté irréel et nonchalant à l'atmosphère. Paul The Girl suit la tranchée en cavalier seul et prouve une fois encore sa polyvalence. Les techniques folk, blues et rock sont maîtrisées pour mieux se les approprier. Au loin, Dgiz, Junkaz Lou & Marrrtin et Dombrance entonnent déjà le chant de la victoire, remplaçant les poètes d'antan. Les mots cognent et emprisonnent les auditeurs dans un mutisme révélateur. L'ultime coup de grâce salvateur est donné par Paral-Lel. Leurs breaks électro et puissants fédèrent une fourmilière hystérique.
Dehors, il y a du monde pour crier la beauté dans la rue et rallumer les cendres fumantes de la folie collective. Les assaillants ont baissé leur garde, marchent sur leurs cernes et refusent d'élire un leader hypothétique. Le brouillard venu, on chante encore ici et là les gloires de la semaine sur quelques pavés. La rumeur gronde. Le sort en est jeté. Et on se le dit souvent à voix basse : on a gagné.
Deux formations de Lyon
Les couleurs de la scène lyonnaise étaient tout d’abord fièrement soutenues par Vale Poher. La chanteuse a montré toute l’étendue de ses facettes dans l’ambiance étriquée et intimiste d’un bar survolté. Avec pour seules armes une guitare électro-acoustique et sa sincérité, l’artiste a su captiver avec grâce l’assistance, mêlant rage et sensibilité. Le duo Paral-lel, fondateur du label BEE Records, a par la suite enfoncé le clou. Slush et Praktish ont distillé un son puissant, forgé à la fois aux rythmiques saccadées de l’électro et aux atmosphères subtiles du rock. A la fin du round, les auditeurs ont réclamé une ration supplémentaire. Une pleine victoire pour ces représentants de notre scène locale.
LIENS
> ouverture du festival
> conclusion
> potins et anecdotes

Belliqueux dans ses paroles, Tue-Loup affûte ses riffs et prépare l'assaut final pour les renforts. La rage est contenue et le propos est plus corrosif qu'il n'y paraît. Madame de C*** et Diving with Andy profitent de la confusion pour donner un côté irréel et nonchalant à l'atmosphère. Paul The Girl suit la tranchée en cavalier seul et prouve une fois encore sa polyvalence. Les techniques folk, blues et rock sont maîtrisées pour mieux se les approprier. Au loin, Dgiz, Junkaz Lou & Marrrtin et Dombrance entonnent déjà le chant de la victoire, remplaçant les poètes d'antan. Les mots cognent et emprisonnent les auditeurs dans un mutisme révélateur. L'ultime coup de grâce salvateur est donné par Paral-Lel. Leurs breaks électro et puissants fédèrent une fourmilière hystérique.
Dehors, il y a du monde pour crier la beauté dans la rue et rallumer les cendres fumantes de la folie collective. Les assaillants ont baissé leur garde, marchent sur leurs cernes et refusent d'élire un leader hypothétique. Le brouillard venu, on chante encore ici et là les gloires de la semaine sur quelques pavés. La rumeur gronde. Le sort en est jeté. Et on se le dit souvent à voix basse : on a gagné.

Les couleurs de la scène lyonnaise étaient tout d’abord fièrement soutenues par Vale Poher. La chanteuse a montré toute l’étendue de ses facettes dans l’ambiance étriquée et intimiste d’un bar survolté. Avec pour seules armes une guitare électro-acoustique et sa sincérité, l’artiste a su captiver avec grâce l’assistance, mêlant rage et sensibilité. Le duo Paral-lel, fondateur du label BEE Records, a par la suite enfoncé le clou. Slush et Praktish ont distillé un son puissant, forgé à la fois aux rythmiques saccadées de l’électro et aux atmosphères subtiles du rock. A la fin du round, les auditeurs ont réclamé une ration supplémentaire. Une pleine victoire pour ces représentants de notre scène locale.
LIENS
> ouverture du festival
> conclusion
> potins et anecdotes