Publié par Longueur d'Ondes

La gouaille a encore de beaux jours devant elle. Et ce quintet est à cette image, sorte de liberté de ton d’un Paris d’antan qui se serait préservé de son stress.

Cruelle poésie ou comptines humanistes, les portraits sont taillés dans la matière brute de l’âme au détour d’une guinguette. La voix enfumée de Nader Mekdachi puise ses accents dans les brèves de comptoir, les apéros du soleil couchant et les ponctuations world. Sous ces ballades romantiques, il y a toujours un swing enivrant et nostalgique pour vous consoler ou jouer la sérénade aux héros de la rue.

Ce 4ème album acoustique sert la culture populaire avec une rare noblesse dans l’écriture, néanmoins teintée d’humour. Padam sait ainsi faire délicieusement la synthèse de ses dernières années et hurle son amour pour la vie. Ici, ça respire la simplicité. On se pose en observateur amusé des agitations extérieures, sans attaque apparente du temps.

Et c’est tant mieux.

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