Publié par Aoura

La chanson accueille en son zoo un drôle d'animal, pas si ours qu'il le prétend, et qui évite justement les quelques ritournelles mielleuses de la variété avec son « Cafard des Fanfares. »

Tout nouveau signé sur le label Source (Herman Düne), un nouveau « fils de » se lance dans le très vaste bestiaire de la nouvelle chanson française. Pas étonnant, quand on a un papa qui est un des monstres français du genre (Alain Souchon), même si ce premier n'a pas le côté dandy de son aïeul. Parisien et étudiant en Art, Ours s'est tout d'abord essayé à d'autres styles musicaux comme le funk avec la formation « Brocoli » et la formule ragga-électro avec « Stuart ». Au final, il restera peu de choses de ces expérimentations, mise à part le perfectionnement de l'écriture et le goût de l'indépendance.

Le voici désormais seul aux commandes, sans l'aide d'un quelconque manager, et parfois accompagné sur scène par un homme au machine. Des paroles mélancoliques et pudiques, au service d'une voix éraillée. De la simplicité aux quatre coins des photos jaunies. Et si le chanteur joue les faux timides sur scène, c'est davantage du côté de la nostalgie et du doux désespoir que se situent les compositions. Même le titre de l'album est dans la retenue... C'est tendre comme un automne, frais comme un printemps, léger comme un été, et rien qui ne tient justement de l'ours mal léché.


LIEN
> Site officiel

Commenter cet article