Publié par Site web Vieilles Charrues


L'année dernière, Karin Clercq partageait l’une des scènes du festival des Vieilles Charrues. La chanteuse est de nouveau présente
cette année
, mais en tant que … festivalière, pour simple et bonne raison qu’elle affirme s’y sentir " chez elle ".


Karin-Clercq.jpgSon deuxième CD est sortit il y a quelques mois déjà. " Un album de trentenaire " comme elle aime à le nommer, puisque son contenu, beaucoup plus acoustique, explore toutes les pistes qu’offrent son titre. Karin n’appose pas de " jugement sur les relations homme/femme " et dépeint avec justesse les ruptures de couple de son entourage et la légèreté féminine. Car malgré la complexité des liens qui nous unissent et nous désunissent " nous ne pouvons vivre sans amour et je suis triste qu’après avoir passé un long bout de chemin ensemble, nous ne soyons plus que des inconnus ". Karin espère ainsi donner des pistes aux amoureux, autant qu’enrichir ses propres interrogations par une plus forte utilisation du " je " dans ses paroles.

Sur le CD, on peut retrouver un hommage à la condition de la femme (notamment celles du Bengladesh) car " les chansons sont des vecteurs importants pour faire évoluer les mœurs ". Une reprise de Georges Moustaki a par ailleurs permit à la chanteuse de mélanger " des paroles d’homme avec une sensibilité féminine " et de lui donner l’envie d’écrire plus de textes d’un point de vue masculin à l’avenir. Car Karin Clercq conclue qu’elle est effectivement " une chanteuse féminine, mais pas féministe ".


Karin Clercq " Après l’amour " PIAS] Recording
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