Publié par Samuel Degasne

Avant sa sortie en mai, écoute en exclusivité du second album du groupe de pop lyonnais


Depuis leur création en janvier 2003, le moins que l’on puisse constater, c’est que le quatuor a été des plus actifs. De concerts en concerts lyonnais, leur réputation a favorisé leur sélection en 2004/2005 au sein du tremplin local Dandelyon. Né des cendres du groupe Mr Chiken, Walnut Grove a l’intelligence et l’originalité de citer en référence Grandaddy et Kula Shaker. Des groupes forcément anglo-saxons à l’image de leurs textes. Car si leur nom renvoie logiquement aux plaines de l’Ouest américain, c’est davantage du côté de l’Empire Britannique que leurs pas battent le pavé. Leur premier album « In A Nutshell » avait vu le jour fin juillet 2004.

De bonnes surprises

Passée l’ouverture de la pochette aux feuilles d’un rouge velours, on découvre à travers une dizaine de titres un répertoire pop sans prétention ni frasque. Quelques maladresses compréhensives rappellent le pêché de jeunesse : voix en avant, yaourt anglais dans la bouche et production qui efface un peu trop la guitare au profit de la batterie. Pourtant, il subsiste quelques bonnes trouvailles. Walnut Grove revisite des classiques du genre en prenant parfois une voix rocailleuse propre au grunge. La seconde guitare tire quant à elle son épingle du jeu en se renouvelant régulièrement. Walnut Grove est justement cette vaste plaine qui donne du relief à vos plats.


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Pour le journal Le Progrès

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