Publié par Music Story

Avec cette forme libre et décousue, le groupe a bastonné et tailladé dans le transgressif et la bande son pour bar lounge branché : scratchs, rythmes appuyés, samples, bricolages maison… Après la playlist anglaise « pop naïve » des débuts, les dernières années ont exposé un registre adolescent et résolument agressif. Car si les albums ne jouent pas la séduction mercantile, ils auront au moins favorisé avec cette audace inédite de poser les bases de l'oeuvre de leur meilleur ami, Katerine.

Du « yeah » au « fuck » réhabilités en signe de ralliement, l’initiative est à saluer. Et, testame
nt ou non, la finalité de leur carrière atteste une fois encore l’esprit libertaire du groupe. En tuant la poule aux œufs d’or, les Rabbits réalisent un coup de maître en signe d’acte politique : tirer sa révérence et nous poser un (petit) lapin avec les honneurs…


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