Publié par Longueur d'Ondes

Huit ans et trois albums plus tard, le quatuor lillois continue sa chevauchée en contrée psychédélique.

Pink-Nicotine.jpgLe propos s’est enrichi et s’étale dans de volumineuses harmonies. L’ex-Pink Floyd Syd Barett y tient la barre en compagnie des Flaming Lips ou autres Stooges qui y auraient sacrifié leur dimension lubrique.

Ici, l’ambiance se fait tour à tour tentaculaire sur la longueur ou « so british » dans ses phrasés pop. La basse saturée et les échos grinçants jaunissent un tableau de chasse singulier aux entournures effritées. L’orgue s’efface au profit de la grinçante guitare ou de la pensante rythmique.

Un album qui, loin de ses bricolages studio, sait judicieusement exploser en concert en bousculant le postulat initial, sorte de climat contemplatif et massif.

Et si l’on peut parfois regretter un manque de clarté dans la production, ce n’est que pour mieux mettre en valeur un son « vinyle » mi-vintage, mi-garage.

LIEN
> Page MySpace


 

Commenter cet article