Publié par Webcover Rock en Seine

Ce qu'il faut avant tout retenir de la prestation de Pascal Arbez-Nicolas, c'est toute la difficulté qu'ont les dj's pour occuper une scène. Mais dans le style, l'artiste s'en sort plutôt bien. Voir plus.

nullDepuis le concert de Daft Punk aperçu il y a quelques années à l'An-fer, le dijonnais s'était promis de faire de même. Sûr de lui et de cette nouvelle voie qui se dessinait. Et toc ! En 2001, le dj créait même son label, Citizen Records... Et re-toc ! Obstiné, dîtes-vous ? Le p'tit Pascal a eu raison de persister.

Car question "habillage vidéo", il fallait également compter sur le dompteur de machines. Goutelettes et jets d'eau de lumière, lignes graphiques, équalizer en guise de corde à sauter, personnages saturés... L'ensemble évoque un "Tron" épuré à la mode "Grand bleu" en 3D. Hypnose de masse garanti. 

Tant mieux, car la position statique imposée par l'exercice rend complexe (pour ne pas dire parfois "ingrate") la communion entre l'artiste et son dancefloor. Mais Vitalic veille au grain, hein hein, tel le professeur fou au-dessus de ses pipettes fumantes, lançant quelques frémissements de sourcil à l'assistance. 

Pendant ce temps-là, le public, la main en l'air, le verre dans l'autre et chaloupant du bassin, danse au grès des sons minimalistes et des boucles répétitives. Histoire de tromper la morosité de cette fin de soirée post-Oasis. On se surprend même à croiser quelques fans de tectonik, tiens donc, sans doute perdus en chemin.

Et si le dj s'avère moins entêtant dans les breaks et les montées acides que sur album, son set se démarque davantage par un marathon lancinant, empli de marées synthétiques. Un show oscillant entre l'atmosphérique et l'épique, les clapotis électro en guise de dessert et la ligne de basse en bandoulière. Prêt en redégainer.

Enjoy ! Avis aux clubbers : un nouvel album est prévu pour septembre 2009.


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