Publié par Clock n' works


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Que demandez d’autre qu’un rock qui se rêve rosbif et dont les concerts possèdent des accents de pop rageuse ? Celui-là même qui vous ficelle un set énergique fissa, et dont la cadence – hachée menu – vous fait valser la timbale. Vous transforme en culbuto sur la piste de danse... Faut voir comment ces mecs s’éclatent sur scène, aussi. Communicatifs ! Pas vaux rien pour un sous, toujours mauvais élèves. Un brin canailles, surtout.

Et si les coups de boule d’hier (l’E.P. "However you wanna call it", avril 2011) et leur rhythm and blues de cancres ont été aujourd’hui tronqués contre des coups de langue plus pop, l’ensemble conserve un squelette identique : refrains collants, riffs crâneurs, basse-batterie cul par-dessus tête et deux voix – rythmique Vs mélodique – qui croisent le fer. Puis, cette classe. Surtout.

4 nouveaux titres, donc. 4 portes entrouvertes dans un studio maison, au soleil. La batterie dans le salon, les amplis dans les chambres, les pieds dans la piscine et l’enregistrement en live. Et cette constance : 3 min.30, préliminaires à d’autres faits d’armes que ceux réalisés au Printemps de Bourges, lors de l’ouverture et la finale de l’Euro 2012, au Nouveau Casino, Bus Palladium, Batofar…

Mais il y a également du nouveau : l’autoproduction. Ce sentiment grisant de reprendre en main son destin, avec sortie digitale et vente de galettes sous le manteau. Retour à l’action ! À l’image de ce logo aux lettres massives et zébrées, réduites à leur essentiel. CNW. Pas moins. Comme pressé d’en découdre. D’imprimer sa marque.

Alors, quoi ? Le quatuor parisien conserve sa panoplie rock idéale : mèches, bagues & bottines ? De la quincaillerie, ça ! Ici on joue moins les remakes qu’un fétichisme ou autre folklore identitaire. De quoi se reconnaître entre initiés. Du qui annonce aussi la couleur : plutôt punks à chat que singes hurleurs.


> Chronique de l'E.P. "Midnight Talking"

      

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