Publié par Orsono Records

 

Groupe à mèche, rock français, quatuor parisien… Avouez qu’il y a de quoi se twister les amygdales ! Et pourtant. Et pourtant méfiez-vous de leur p’tites gueules de gendre idéal. Les Clock n’ Works sont du genre à flatter par devant la belle-mère, mais à claquer le fessier de la voisine ou à pisser dans la soupière dès que la vieille a le dos tourné. Le type même qui écrase sa clope dans la purée, avec un sourire en coin. Sûr de son effet.

Clock-n-Works_1.pngEux, du rock à papa ? Plutôt des orphelins du genre, ouais. Voire des bâtards magnifiques. Et pourquoi pas ? Car si certains y trouvent des relents old school, les sales gosses d’Orsono Records sont loin d’avoir une approche scolaire. Bien au contraire ! Il n’y a pas que les rosbifs pour ressusciter les solos, faire culbuter classe et décadence, brutalité et mélo. Oui. Les Frenchies – aussi – sont capables de faire monter la cote, le poing en l’air et l’autre main dans une culotte.

2008 : 1ère date au Gibus parisien, avec un tremplin Emergenza comme amuse-gueule, dont ils ressortent vainqueur, et une envie d’y aller ras-la-gueule. Mais après une vautre mémorable en étape internationale, c’est décidé : Clock n’ Works cultivera la vengeance. Et pas de celle qui se mange froide. De celle qui vous bastonne la panse, vous ruine le futal et vous fait claquer du talon avec joie. New Morning, Scène Bastille, Elysée Montmartre, Flèche d’Or, festival off du Printemps de Bourges… En seulement quelques mois, ces Frenchies se découvrent érotomanes de la scène. Premiers émois.

Dire que tout à commencer sur Paris… Kevin se rêve en guitar hero. Max prend le micro. L’un écrit sans les cris. L’autre chante, grimace, hurle et trépigne. Vit. Met en musique les mots. In English dans le texte, en guise de propos. Puis vint ensuite les balbutiements dans une chambre de bonne, les jams improvisées dans les soirées entre potes…
Mais attention, pas de « the » devant le nom, mais un « n’ » polisson qui joue les trouble-fêtes. Pourquoi d’ailleurs ce nom ? Pour son rock réglé comme du papier à musique, magistral, avec pour entête le leitmotiv « Classe et brut ». Reste plus qu’à intégrer un bassiste (Jérome) et batteur jazz (Vivien). Les idées sont alors balancées sur la table comme on distribue les cartes, avec une insolente martingale.

Clock-n-Works_2.pngAvec un 1er E.P. promo et autoproduit « No Time To Meet The Pastor » (2010), Clock n’ Works prouve que l’énergie peut se faire autant sensuelle que rageuse. Explosive et impulsive. Naturelle. Le 18 avril, deuxième acte : l’E.P. « However You Wanna Call It » est livré avec la montée de sève printanière. Ecoutez voir le single « Oh Yeah right ». Ca sent la plage, baby. La pin-up en grenouillère et la bagnole, lancée à toute balle, avec l’autoradio comme b.o.
Et du compact « Mister Hides » en passant par le mélodique « King Of Radio », difficile de passer à côté de ce rock garage dopé aux spasmes pop. Les harmonies vocales viennent vous butiner les cages à miel le temps d’un coup de cul sur la piste. Primal. Frénétique et nerveux. Le tout ayant été enregistré entièrement en live, avec l’aide d’Arnaud Bascuñana (M, Déportivo, No One Is Innocent, Bumcello, Luke). Excusez du peu.

Mais là où Clock n’ Works remet les pendules à l’heure, c’est assurément sur scène. Les rouages de la minuterie sont précis, avec pour seule prétention d’être chez soi. Où qu’ils soient. Ca grimace, ça frappe le rythme du pied comme une épileptique majorette. La basse, loin de jouer les midinettes, rend les coups. La guitare s’embrase et les riffs jouent les saute-moutons à chaque coup. Juste un terrain de jeu, au fond. Une expérience physique. Intense et à fond. Le pied…

Et vous, vous attendez quoi pour abattre vos derniers préjugés ?

Orsono-Records.png// Infos
Promo EP « No time to meet the pastor » (2010)
First EP « However you wanna call it » (18 avril 2011)
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// Management / Label
Thomas @ osornorecords.fr
+ 33 (0) 1 77 18 89 07
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guillaume.benfeghoul @ gmail.com

// Photos
> Benoit Courti



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