Publié par Longueur d'Ondes


Il y a en qui savent ménager leur monture, se faire attendre... De quoi faire monter les enchères.

Repéré par Longueur d’Ondes dès 2007 aux Bars en Trans de Rennes, le quatuor a ainsi transformer la sortie de son premier album (après les survoltés e.p. « Hard To Come Back » en 2009 et « The Secret » en 2011) en un véritable mythe redouté autant qu’un fantasme espéré.

Le résultat est à la hauteur : un même trublion singeant la folie à la tête de l’édifice – Mister Eleganz –, un rock-électro avec une basse lascive en bandoulière et quelques naïves pucelles, claquant du talon, en guise de chœurs. Le maître de cérémonie occupe toujours le champ de l’irrévérence, aussi suffisante que séduisante. Tentatrice.

Car même à la moulinette de la mégalomanie – travaillée avec malice et minutie –, on plonge volontiers dans ces pièges à vices, sorte de tape-culs arrogants qui ne renierait pas un hip-hop version West Coast.

Libérateur !



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