Ex-Magnolia : « le chant du cygne »
Rencontre avec Sylvain Chuzeville, le leader de cette formation pop, à l’occasion de la sortie de leur nouvel album
Pourquoi avoir récemment ajouté un préfixe au nom de votre groupe ?
Un groupe de Grenoble s’appelle également Magnolia. Nous avons même reçu leur courrier (rires). Mais nous sommes gentils, nous leur avons fait suivre. Notre participation à la compilation Dandelyon 2005 a été l’occasion de changer de nom. De plus, nos deux groupes respectifs sont présents sur le Tribute to New Order qui vient de sortir.
Justement, parlez-nous de ce projet…
Il a nécessité 3 ans de préparation. Le but de Popswirl était de fédérer des groupes autour d’un même projet. A l’origine, cet hommage au groupe anglais ne devait concerner que des groupes locaux. Au final, des américains et des suédois participent même à l’album. Etant au Lycée dans les années 80, je n’ai rien raté de ce phénomène.
Votre nouveau CD « The World Will Never Know » s’inscrit-il dans la lignée des précédents ?
Notre rencontre avec l’artiste Scalde a été déterminante. Il n’était pas content de nos précédentes sorties, donc nous lui avons proposer de travailler avec nous. Ainsi, il a réalisé les arrangements des cordes et des claviers de l’album. C’était la première fois que nous travaillions avec quelqu’un. Au lieu de 2 jours, l’enregistrement en a duré 9.
Il y a une thématique récurrente sur le monde du travail…
Cet album, c’est un peu « le chant du cygne ». Nous ne savons pas si nous en ferons un autre à cause de nos préoccupations professionnelles. C’était important de finir en beauté sans savoir s’il y aura une suite. Nous n’avons pas consulté la graphiste qui a illustrée la pochette, et pourtant elle est aussi tombée en accord avec ce thème.
Qu’allons-nous retrouver sur scène ?
Notre son est plus brut en concert. Nous essayons de maintenir les cassures de rythmes. Les textes sont toujours autobiographiques et remplis de métaphores, car pour moi les thèmes du rock ont été trop répétés. En France, un bon groupe joue beaucoup. Nous, nous vivons essentiellement sur Internet. Ce qui est drôle c’est que nous sommes passés au Ninkasi il y a 5 ans dans le cadre des Scène Ouvertes. Nous y repassons cette année pour les Scènes Découvertes (rires).
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