Publié par Le Progrès


Les membres de ce groupe d’origine lyonnaise sont de véritables travailleurs de fond. Avec la plus grande minutie, ils savent piocher allègrement dans plusieurs styles, sans jamais s’adonner au recyclage : chanson française, rythmes tziganes, swing, guinguette et jazz manouche. Une magnifique tranchée entre l’Europe de l’Est et la tradition française. La clarinette s’emballe et vient enlacer la voix posée de l’interprète et les sillons creusées par une session rythmique intelligente.

Ces têtes de pioche apportent leur propre pierre à l’édifice traditionnel quand ils accélèrent ou ralentissent de façon espiègle leurs compositions. Une manière d’amuser la galerie et d’éviter le coup de grisou. Enfin sur scène, la reprise d’Edith Piaf, du Grand Blond à la Chaussure Noire et les invectives timides des membres rappellent, une fois de plus, aux spectateurs qu’ils détiennent là une précieuse pépite. Une percée réussie.

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