Bart&Baker : Caravan Palace, ok. Mais l'électro-swing ?
Quand les dj’s concepteurs de la compilation « Swing Party » (Wagram) évoquent le genre...
« L’explosion de l’électro-swing pourrait s’expliquer à travers un regain de nostalgie, pourquoi pas, mais surtout parce que certaines bandes-son (passées dans le domaine public) ont pu être réutilisées à moindre coût par des producteurs… La différence avec Caravan Palace, et ce qui en explique le succès, c’est que sont des musiciens. Mieux ! Deux des membres du groupe sont des danseurs de swing... Le processus de création est donc différent : une sorte de théâtralisation très festive, colorée et des brassages qui sonnent plus naturels.
De plus, étant donné que l’électro-swing joue à la fois sur le tableau rétro et happy, tout en étant très mélodique, le genre peut à la fois satisfaire les cadres (principaux acheteurs), les publicitaires (diffuseurs) et les clubbers (utilisateurs). D’ailleurs, petite anecdote au passage : la chanson de Patricia Kass « Pigale » a été écrite par Caravan Palace (bien qu’ils ne soient pas crédités sous cette forme).
Enfin, et pour conclure, si l’électro-swing n’est pas autant développé dans certains pays (comme par exemple l’Allemagne et l’Angleterre, du moins dans une classification aussi précise), cela s’explique par les copyrights de certaines zones économiques : certains samples n’étant pas encore tombés dans le domaine public, on ne peut pas les diffuser, contrairement à la France... Eh oui, rien ne se perd, tout se recycle ! »
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